Lorsque l’on crée des contenus, on souhaite transporter l’audience, la captiver, l’amener jusqu’à un état où elle oublierait la notion de temps et se trouverait totalement réjouie.
Cette expérience que nous désirons faire vivre à notre audience s’appelle le flow. Cet état est défini en 1975, par le psychologue hongrois Csikszentmihalyi, comme un état d’activation optimale dans lequel le sujet est complètement immergé dans l’activité.
Mais quels sont les indicateurs de l’apparition et de l’intensité du flow ?
Ils sont au nombre de cinq, selon P.Demontrond et P. Gaudreau, dans cet article.
- une perception d’un équilibre entre ses compétences personnelles et le défi à relever
- une centration de l’attention sur l’action en cours
- des feedback clairs
- des sensations de contrôle sur les actions réalisées et sur l’environnement
- l’absence de stress, d’anxiété et d’ennui ainsi que la perception d’émotions positives (e.g., bien-être, plaisir).
Comment concevoir des contenus favorisant l’activation de ce flow ?
Découvrir des contenus c’est avant tout vivre une expérience. La teneur et la richesse de ce vécu sont déterminantes comme le signifie D.Bô dans son ouvrage « Les clé d’une stratégie éditoriale efficace et pérenne ».
On visera par exemple à :
- miser sur la complexité et l’accessibilité des sujets traités
- s’assurer de la capacité de notre audience à contrôler une partie de ses actions
- garantir une originalité
- animer, échanger, garder le contact
- valoriser l’internaute et lui permettre de percevoir des émotions positives.
Chercher à atteindre cet état nous anime. Accorder réflexion et temps pour bien concevoir permet de rassembler de meilleurs conditions pour engager les publics et dans le même temps atteindre les objectifs de la marque.